La Vie de l'Auto est un
magazine généraliste français consacré principalement à l'automobile ancienne
de collection créé en Septembre 1976 par Daniel Georges dont
la rédaction est installée à Fontainebleau dans la Seine et Marne près de
Paris. Le directeur de la publication est Alain Georges et le
rédacteur en chef Thierry Cohet. Ce magazine est édité et
produit par le groupe des Éditions LVA ....
La Vie de
l'Auto a pour ambition de proposer un lien privilégié regroupant
tous les amateurs de voitures de collection. Vendu dans un premier temps lors
de sa création uniquement sur abonnement, ce journal au format tabloïd
deviendra vite la référence de la voiture de collection. C'est en fait un
journal d’informations axé sur les comptes-rendus de manifestations automobiles
avec un calendrier complet des rendez-vous à venir, les résultats des ventes
aux enchères, des reportages et de très nombreuses petites annonces classées
par marques et par régions. Chaque jeudi il est donc possible de retrouver
toute l’actualité du monde de l’automobile de collection, c'est le moyen de
contact le plus rapide et le plus sûr entre tous les passionnés ....
La Vie de
l'Auto est à ses débuts au format 43 X 29 cm sur 12 pages en
bichromie avec une parution bimensuelle. On y découvre des articles très bien
documentés, des dossiers sur les plus illustres anciennes voitures, des
informations pratiques avec les adresses de professionnels, les tendances du
marché, des essais, des guides d’achat, des comparatifs et des centaines de
petites annonces classées par marques et par régions. Dès 1979, la rédaction
toujours à la pointe va rapidement passer à la photocomposition pour tous les
textes du journal ....
Avec les 3000 abonnés rapidement atteints, La Vie de l'Auto va
passer en diffusion hebdomadaire des 1984. Son format va passer en 36 X 25 cm
et la bichromie va proposer une alternance de couleurs. Ce succès est
incontestablement due à ses rédacteurs qui sont des journalistes automobiles
compétents comme René Bellu, Pierre Dumont,
Roger Brioult, Philippe Loisel,
Étienne Ripet, Bruno Leroux, Bertrand
Viet, Philippe Gutiérrez, Luc
Scournaux ou Jacques Potherat, mais aussi grâce à de
nombreux correspondants de grande qualité. C'est véritablement un journal de
terrain, porte-parole des acteurs clés dans les clubs qui rend compte des
manifestations et actualités de la voiture de collection ....
La Vie de l'Auto pour ses 10 ans d'existence en 1986 s'offre
un nouveau logo de couleur rouge qui sera maintenant la seule utilisée pour
tous les numéros et qui laisse donc tomber l'alternance des couleurs. Sa
pagination passe désormais à 32 pages et LVA Hebdo, comme
l'appellent désormais les lecteurs de plus en plus nombreux, dispose maintenant
d'un maillage de correspondants régionaux très important sur tout le territoire
qui font remonter des infos classifiées et actualisées appréciables ....
La Vie de l'Auto pour fêter ses 15 ans en 1991 va s'offrir un
cahier central de 8 pages de petites annonces entièrement en couleur réalisé
totalement en PAO. En 1994 pour ses 18 ans d'existence la maquette est
entièrement modernisée et le magazine est totalement composé en PAO. Les
petites annonces occupent maintenant 12 pages et le logo est très largement
modernisé avec une couleur qui passe au rouge orangé. En 1997, la revue reste
en noir et blanc pour toutes les pages centrales mais la couverture passe en
quadrichromie sur ses quatre pages. A partir de 2000, les petites annonces ne
vont cesser de progresser au rythme des ventes de la revue pour atteindre plus
de 20 pages toutes en couleurs ....
La Vie de l'Auto prends la décision en Janvier 2010 de passer
entièrement en quadrichromie pour toute la revue qui atteint maintenant les 70
pages. Ceci va nécessiter un changement d'imprimeur pour préserver le même prix
de vente et une légère réduction de 1,5 cm du format pour économiser sur le
papier. Finalement, de nos jours, avec plus de 40 ans d'existence, LVA
Hebdo est maintenant reconnu comme un gage de sérieux et de qualité,
le véritable " Numéro 1 de la presse automobile de
collection ". Les collectionneurs avertis et passionnés se
délectent de trouver une foule de précisions et de détails sur leurs belles
ainsi que la cote annuelle actualisée par marque. Au final ce sont aujourd'hui
plus de 1800 numéros disponibles pour ceux qui aiment les voitures vintage
....
Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - La Vie de l'Auto © -
LVA
Tag - René Bellu
vendredi 2 mars 2018
La Vie de l'Auto Magazine
Par JPB le vendredi 2 mars 2018, 08:16 - Collecmania et Lectures
vendredi 17 mars 2017
Le Salon de l'Auto Journal Magazine
Par JPB le vendredi 17 mars 2017, 08:09 - Collecmania et Lectures
L'Auto-Journal est un
magazine généraliste bimensuel consacré à l’automobile créé en 1950 par
Robert Hersant en compagnie de Jean-Marie
Balestre et dirigé par Gilles Guérithault. Il fut
revendu en 1994 à l'éditeur anglais EMAP et racheté douze ans plus tard par le
groupe de presse italien Mondadori. Depuis octobre 2009, le magazine est détenu
à part égale par Mondadori et l'éditeur allemand
Springer. Outre les parutions bimensuelles, l’Auto-Journal
possède aussi une autre édition spécialisée consacrée aux véhicules 4×4 et fait
également paraître régulièrement des hors-série dont l'incontournable numéro
annuel " Spécial Salon " très attendu ....
Le tout premier numéro spécial du magazine Le Salon de
l'Auto-Journal paraît en septembre 1951 et donc aujourd'hui il en
est à sa 65ième édition. C'est devenu un genre de bible sur l'automobile, et
tout amateur de belles mécaniques se doit de collectionner d'une année sur
l'autre cette publication, qui constitue depuis 1951 une référence absolue
incontestée. À une époque où la tenue de route des voitures, dans la France
d'après-guerre, était aléatoire, ce magazine a été le premier à tester en
conditions réelles les voitures. Les essais, très détaillés et fort bien
écrits, menés par le célèbre essayeur André Costa, constituent
aujourd'hui une référence pour les passionnés qui y trouvent une mine
d'informations sur les automobiles d'autrefois ....
Dès ce premier numéro spécial du magazine Le Salon de
l'Auto-Journal, les dessins des voitures étaient alors réalisés par le
spécialiste et historien de l'automobile très réputé René
Bellu. La rubrique « Le point de vue de Madame », écrite par deux
femmes, Marianne Antoine et Florence Rémy,
constitue à elle seule un morceau de bravoure journalistique. Ce premier numéro
qui compte 84 pages est imprimé au format 235 x 310. L'équipe de journalistes,
anonyme à l'époque puisqu'elle signe « la rédaction », met déjà en avant
son objectivité et son impartialité, ce qui dans ces années la n'était pas une
évidence dans le petit monde de la presse automobile ....
Les sujets traités dans les anciens numéros du magazine Le Salon de
l'Auto-Journal sont en grande majorité des essais des automobiles
françaises courantes de l'époque comme par exemple les
Citroën, Rosengart, Renault,
Panhard, Simca, Peugeot,
Ford, ou Hotchkiss. Les autres automobiles,
celles de prestige comme les Salmson, Talbot,
ou Delahaye, ainsi que les cabriolets et les utilitaires
légers, font l'objet d'articles un peu moins détaillés. Seulement quelques
pages sont réservées à un petit panorama des automobiles étrangères, mais ce
sujet reste encore marginal faute d'ouverture des frontières, ainsi qu'au
détail des tarifs des voitures françaises ....
Depuis l'édition de 1953 du magazine Le Salon de
l'Auto-Journal, la pagination augmente à 100 pages, et la couverture
adopter la couleur avec de fort belles illustrations de dessinateur célèbres
comme Rémi Réhault, Géo Ham, ou René
Ravault. Les bancs d'essais commencent à s'intéresser désormais aux
voitures étrangères comme les Kaiser, Aston
Martin, Jaguar ou Porsche. Quelques
paragraphes traitent aussi de voitures plus marginales, comme les
Gordini, Cunningham, Muntz,
ou Pegaso. Dans les années 70, c'est désormais du 50/50 car la
moitié du numéro est consacrée aux voitures françaises, l'autre aux voitures
étrangères. L'édition du magazine se distingue maintenant par sa reliure à dos
carré et la pagination qui augmente à 196 pages. La couleur gagne une nouvelle
fois du terrain et la revue se veut d'un millésime à l'autre de plus en plus
complète ....
Dés les années 80, le magazine Le Salon de l'Auto-Journal
adopte un nouveau format de 255 x 340 tandis que son nombre de pages passe à
280. Les productions des " petits pays " sont maintenant analysées avec force
détails, qu'il s'agisse de l'Afrique du Sud, de l'Australie, ou du Brésil. La
revue adopte une maquette encore mieux structurée. La couleur gagne encore du
terrain et les constructeurs sont présentés par pays, puis par ordre
alphabétique au sein de chaque pays. Tous les commentaires et les
caractéristiques sont plus détaillés que jamais. Chaque marque est désormais
séparée de la suivante par une bande noire dans laquelle s'inscrivent le nom et
l'adresse du constructeur. Le magazine prend une longueur d'avance qu'il
gardera longtemps sur les titres concurrents. L'amateur trouve désormais toutes
les informations qu'il recherche sur tel ou tel modèle, d'une année sur l'autre
....
Dans les années 90 à 2000, avec l'ère de l'informatique et aussi du numérique,
la photographie couleur envahie elle aussi le magazine Le Salon de
l'Auto-Journal. L'éclectisme des sujets traités en dehors de
l'inventaire des automobiles en lui-même devient plus intéressant avec les
nouveautés techniques, le sport automobile, les breaks, les voitures de demain.
On apprécie spécialement les pages consacrées aux carrosseries spéciales
réalisées par des carrossiers-designers comme, Vignale,
Frua, Pininfarina, Bertone,
Ghia ou Zagato. Plusieurs nouveaux sujets de
nature très différente sont abordés comme les véhicules tout-terrain, la
technique moderne, les voitures de ceux qui nous gouvernent, les dimensions des
breaks, les voitures pour salons " concept car ". Quelques articles sont aussi
consacrées à une description des principaux types de moteurs qui équipent les
différentes marques de voitures ....
Au début des années 2010, le magazine Le Salon de
l'Auto-Journal a définitivement trouvé son rythme de croisière suite à
son rachat et à la nouvelle génération de rédacteurs qui est arrivé. Le paysage
automobile évolue, et le magazine aussi. Des pays autrefois secondaires
deviennent majeurs dans la production automobile comme l'Espagne, la Corée, ou
la République Tchèque, et leurs constructeurs gagnent leur place dans le
classement des grands producteurs. La pagination ne cesse de progresser, pour
dépasser les 400 pages soit quatre fois plus que durant les premières années.
Évidemment, la maquette s'est modernisée et la revue demeure après plus de 65
ans d'existence un incontournable, que tous les amateurs, même ceux qui ne
lisent pas régulièrement le bimensuel, s'arrachent dès sa parution ....
Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - L'Auto-Journal
vendredi 1 janvier 2016
Magazine AutOmobilia
Par JPB le vendredi 1 janvier 2016, 08:11 - Collecmania et Lectures
AutOmobilia est un
ancien magazine Français de vulgarisation automobile axé sur la mécanique et la
technique fondé en 1996 et dirigé par Marc Antoine Colin.
Édité par la société Histoire &
Collections, il se présentait d'emblée plutôt comme une revue de
documentation et d'histoire, consacrée principalement à l'automobile sur le sol
français, en proposant différents sujets comme les marques, les modèles, tous
les constructeurs, les carrossiers, les hommes importants, et les miniatures et
objets de collection liés à l'automobile. A partir du n°1 c'était une revue
mensuelle ....
Principalement destiné aux nombreux et fidèles amateurs de voitures anciennes
dans l’hexagone, le premier numéro de ce magazine AutOmobilia
a été accueilli avec intérêt par tous les amateurs d'histoire automobile et de
voitures anciennes. En effet, plusieurs autres revues traitant de ce sujet
avaient déjà cessé leur parution comme Le Fanatique de
l'Automobile disparu en 1989 ou l'Automobiliste
moribond depuis la fin des années 80. L'attrait pour ce nouveau magazine était
donc important d'autant plus qu'il proposait une plus grande variété d'articles
de fond de qualité ....
La ou les autres magazines étaient plus élitiste dans le choix des automobiles
présentées ou moins centrés sur l'aspect purement historique, en ne proposant
q'un rédactionnel plus généraliste et axé grand public, cette nouvelle revue
AutOmobilia proposait une multitude de documents d'époque avec
environ 100 à 150 photos ou reproductions de catalogues par numéro. De plus
contrairement à d'autres titres qui pouvaient se satisfaire de photos
contemporaines de voitures anciennes, chez Automobilia on proposait que des
documents d'époque soigneusement sélectionnés et surtout présentés avec des
textes historiques tous parfaitement documentés ....
Le comité de rédaction du magazine souhaitait rompre absolument avec le système
commercial trop souvent associé à la voiture ancienne, c'était une volonté
ferme et assumée et finalement, la publicité n'y occupait qu'une place vraiment
réduite. En fait, AutOmobilia ne s'adressait pas simplement
qu'aux propriétaires de voitures anciennes, mais plutôt à l'ensemble des
passionnés d'histoire automobile et de voitures en générale. D'ailleurs, pour
tous ceux qui n'avaient pas l'envie ou les moyens de pouvoir s'offrir une
ancienne à l'échelle 1, un chapitre plutôt complet était consacré tous les mois
aux véhicules miniatures et aux objets de collection ....
La pagination la plus courante de ce magazine était de 52 pages pour le numéro
1, puis elle pasera à 68 pages du numéro 2 au numéro 85. Pour finir elle
augmentera encore à 84 pages dès le numéro 87, et ceci jusqu'au numéro 102. En
effet, la numérotation des AutOmobilia va du numéro 1 jusqu'au
numéro 102, qui sera l'ultime édition du magazine avant son arrêt définitif. Le
magazine fut imprimé au format 210 x 297 avec reliure par agrafe jusqu'au
numéro 85, puis au format 200 x 300 avec un dos carré-collé du numéro 87 au
numéro 95. Cette légère modification de format permettait d'avoir une
harmonisation avec les numéros hors-série ....
Comme on peut voir sur les couvertures du dessus, AutOmobilia
était la seule revue en kiosque à proposer pendant longtemps systématiquement
un jolie dessin sur la couverture. Ces superbes dessins étaient des œuvres de
véritables artistes comme les célèbres Alain Chevrier,
Pierre Collet, Philippe Chapellier,
Jean-Pierre Parlange, ou Thierry Dubois. Mais
petit à petit, les photos prirent le pas sur ces dessins. Dans chaque numéro,
la première double page accueillait l'édito et aussi le sommaire. Elle était
illustrée par un dessin qui représentait des super voitures qui auraient pu
exister ou qui ne dépassèrent pas le stade du prototype, puis plus tard par des
scènes imaginaires montrant la circulation des années trente à soixante
....
Afin de se démarquer de la concurrence, AutOmobilia avait
délibérément fait le choix de ne pas s'intéresser aux questions pratiques
relatives à l'achat, à l'entretien, ou à la réparation et la restauration de
véhicules. En effet, il n'était pas question de développer démesurément ce que
d'autres magazines faisaient déjà, comme par exemple un calendrier sur les
manifestations d'anciennes. Seulement quelques manifestations importantes
faisaient l'objet d'un compte rendu comme par exemple le Mondial de
Paris ou Rétromobile. Pour renforcer cette
différence, dès son premier numéro, Automobilia avait réservé à ses abonnés des
fac-similés de catalogues anciens, reproduits dans leurs couleurs et leurs
formats originaux ....
Les historiens de l'automobile les plus réputés écrivaient pour
AutOmobilia. On peut notamment citer François
Allain, Adrien Cahuzac, Xavier
Chauvin, Gilles Colboc, Olivier de
Serres, Yann Le Lay, Julien Lombard,
Patrick Lesueur, François Metz,
Dominique Pagneux, Bernard Vermeylen,
Marc Antoine Colin, Claude Rouxel,
François Jolly, Jean-Louis Loubet,
Gilles Bonnafous, François Vauvillier, et
bien d'autres tout aussi talentueux. Le célèbre René Bellu va
même prendre en charge la collection des numéros hors-série. Automobilia qui
était très bien perçu comme une revue différente, voire unique, dans la presse
automobile ancienne s'intéressait sans sectarisme à toutes les époques, depuis
les débuts de l'automobile jusqu'aux années 60/70. Il a laissé une place
vacante dans la presse automobile spécialisée, et tous les passionnés ne
peuvent que déplorer sa disparition. Mais ceux-ci étaient hélas sans doute trop
peu nombreux pour permettre à ce titre d'assurer sa survie ....
Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Carcatalog © -
AutOmobilia