Sergio
Scaglietti est un célèbre entrepreneur et designer italien,
fondateur de la Carrosserie qui porte son nom, né le 9 janvier 1920 à Modène
qui est décédé le 20 novembre 2011 à l'âge de 91 ans. Très réputé, il est
largement connu dans le milieu automobile comme Michelotti,
Bertone, Pininfarina ou Ghia
car il est à l'origine du dessin de nombreuses Ferrari qui
sont devenues des modèles mythiques ....
Sergio
Scaglietti se passionne dès l'enfance pour l'automobile. À l'âge
de huit ans à peine, il s'amuse déjà à créer des voitures de course en
utilisant de l'argile et des fils de fer, le virus de la création l'habite donc
très tôt. Doué naturellement pour le modelage, il a déjà la vision et le style
de l'engin qu'il imagine en tête et son agilité de la conception lui permet de
donner forme à ses idées même les plus folles ....
Malheureusement en 1933, à treize ans seulement son père décède et le jeune
Sergio
Scaglietti doit trouver rapidement du travail pour aider sa
famille. Il va donc rentrer en apprentissage chez un carrossier dans sa ville
natale de Modène car il compte faire de sa passion son futur métier. Pendant
six années, il va apprendre avec sérieux ce nouveau travail du façonnage de
carrosserie automobile ....
En 1939, Enzo Ferrari, alors pilote titulaire de la
Scuderia Ferrari de chez Alfa Romeo, découvre
par hasard dans l'atelier où travaillait Sergio Scaglietti
comme simple ouvrier chargé de la réparation des ailes des voitures de course,
une Alfa 12 cylindres réparée et modifiée par Sergio, avec divers changements
dans les ailes et les phares, donnant au véhicule une ligne aérodynamique et
futuriste. Pour le "commendatore" ce fut le déclic, il venait de découvrir un
jeune et très talentueux ouvrier carrossier à qui il ne cessera de confier des
travaux et adressera des clients privés de sa Scuderia, fasciné et épaté par la
haute qualité de son travail ....
Sergio Scaglietti sera dès lors lié par une relation
professionnelle profonde et féconde avec Enzo Ferrari, mais aussi et surtout
par une amitié pour toute la vie, si bien que le commendatore va l'aider à
s'installer à son compte après guerre. A cette époque ou la conception assistée
par l'informatique n'existait pas encore, la méthode de travail de Scaglietti
était tout à fait artisanale, véritablement l’œuvre d'un maitre carrossier.
Cela consistait à réaliser un cadre de fil de fer sur le châssis, puis à
marteler des plaques d'aluminium dans la forme qu'il envisageait sur des sacs
de sable pour ne pas abimer le métal parce que le bois s'est avéré trop dur.
Tout ce fastidieux processus était réalisé « à l'œil » très rarement
à l'aide d'un dessin ....
C'est à cette époque que Sergio Scaglietti va proposer dans
son modeste atelier des modèles superbes comme le petit coupé Alfa
Romeo Giulietta Sprint Veloce ou aussi le très insolite coupé
Chevrolet Corvette. L'atelier va très rapidement se développer
si bien qu'en 1951, Sergio fonde la " Carrosserie Scaglietti "
à l'aide d'un prêt d'Enzo Ferrari qui dans l'intervalle, en 1947, avait donné
naissance à la firme Ferrari. Une des toutes premières commandes de carrosserie
pour les nouvelles voitures de la marque sera celle du superbe spyder
Ferrari 500 Mondial ....
Dès lors l'activité de l'atelier de carrosserie de Sergio
Scaglietti sera exclusivement liée à la maison de Maranello qui est
devenu, en collaboration avec Pininfarina, l'un des principaux
fournisseurs Ferrari. En fait Scaglietti va concevoir quelques unes des plus
emblématiques Ferrari des années cinquante, soixante et soixante-dix comme par
exemple la Ferrari 250 Testa Rossa, la Ferrari 250 GT
California, la Ferrari 250 GTO mais aussi la
Ferrari 750 et la Ferrari Monza 860, sans
oublier sa précieuse contribution également à la réalisation de la
Ferrari Daytona 365 ....
Sergio Scaglietti a également retouché et transformé de
nombreux dessins de Pininfarina pour finalement réalité, des véhicules comme la
Ferrari California Spyder, la Ferrari 275
GTB, la Ferrari Dino 206 GT ou aussi la
Ferrari Dino 246 GTS. À la fin des années 1960, Sergio va
profité de l'occasion pour rejoindre Ferrari et faire parti de l'accord de
vente de son entreprise à Fiat. Toutefois il va continuer à diriger
l'entreprise jusqu'à sa retraite au milieu des années 1980. Homme discret et
simple, il deviendra un ami très proche de la famille, à tel point que son
entreprise deviendra partie intégrante de Ferrari en 1977. En 2004,
Luca di Montezemolo le dernier directeur de la firme décide de
lui rendre hommage de son vivant en baptisant une nouvelle GT de son nom, la
magnifique Ferrari 612 Scaglietti ....
Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © Scaglietti
Tag - Scuderia Ferrari
vendredi 2 décembre 2016
Sergio Scaglietti - Carrosserie
Par JPB le vendredi 2 décembre 2016, 08:09 - Carrossiers et Designers
mardi 17 juin 2014
Tazio Nuvolari - Le dieu de la course
Par JPB le mardi 17 juin 2014, 08:12 - Sujets divers et VIP
Tazio Giorgio Nuvolari dit Tazio Nuvolari
fait partie de la légende de l'automobile. Les récits extraordinaires de ses
exploits font de lui un mythe d''abord en moto, puis en auto, il bat de
nombreux records et gagne plus de cent courses. Né le 16 novembre 1892 à Castel
d'Ario et mort le 11 août 1953 à Mantoue, c'est un pilote motocycliste et un
pilote automobile italien également connu sous les surnoms d'Il
Mantovano Volante (le Mantouan volant) ou Nivola.
Deux fois champion d'Italie de vitesse moto en 1925 et 1927, champion d'Europe
de vitesse moto en 1926 et champion d'Europe des pilotes automobiles en 1932,
il reste célèbre tant pour ses exploits en course que pour sa personnalité et
son style de pilotage ....
En 1915, il acquiert sa première licence de coureur motocycliste. Cependant, la
guerre fait rage et Tazio est rappelé par l'armée en tant que conducteur
d'ambulances, de camions ou encore de voitures d'officiers. Nuvolari commence à
piloter en compétition motocycliste en 1920 alors qu'il est déjà âgé de
vingt-sept ans. Dès 1923, il fonde son propre team en devenant pilote
professionnel. Il prend part à de nombreuses courses sur deux roues et remporte
plusieurs victoires. Cela le rend rapidement populaire en Italie. Quatre ans
plus tard, en 1924, il devient champion d'Italie en catégorie 500 cm3 et,
l'année suivante, coiffe la couronne de champion d'Europe en catégorie 350 cm3
avant de remporter de nouveau le championnat italien en 1926.
Ces titres acquis,il fonde son écurie, la Scuderia Nuvolari, à
Mantua. Il achète alors quatre Bugatti Grand Prix et se tourne vers la
compétition automobile tout en poursuivant la compétition motocycliste en
parallèle jusqu'à la fin de la saison 1930 quand il décide de se consacrer
exclusivement à l'automobile. Au cours de cette saison, il obtient sa première
victoire majeure en automobile aux Mille Miglia ....
Après tous ces nombreux succès, Tazio s'engage en 1930 pilote officiel pour
Alfa Corse, l'écurie de course officielle d'Alfa
Romeo. Si les débuts sont difficiles, il remporte toutefois, en 1932,
le championnat d'Europe des pilotes. À la suite du retrait d'Alfa Corse, de la
compétition, Nuvolari s'engage avec la Scuderia Ferrari qui
engage semi-officiellement les Alfa Romeo et remporte les 24
Heures du Mans 1933. Déçu par les monoplaces de l'écurie, il entre en conflit
avec Enzo Ferrari et rejoint Maserati en
milieu de saison 1933 pour y rester jusqu'en 1934, date à laquelle la firme se
retire de la compétition.
Une nouvelle réglementation fait son apparition en 1934 afin de contrer la
dangereuse escalade de puissance des moteurs. Cette année-là voit également
l'arrivée de Mercedes-Benz et d'Auto Union
qui dominent immédiatement la compétition. Face aux géants Allemands, Tazio et
sa Maserati ne récoltent que les miettes, avec seulement deux petites victoires
à Modena et à Napoli. Cependant, Nuvolari
écrit une nouvelle page de l'histoire du sport automobile. A peine un mois
après un terrible accident survenu sur le circuit
d'Alessandria où il se brisa la jambe, il prend le départ de
l'Avusrennen avec une jambe dans le plâtre et parvient à
terminer à la cinquième place ....
En 1936, Tazio est toujours au sommet de son art et remporte cinq épreuves. Il
bat une nouvelle fois les allemandes au Grand Prix de Barcelone, au Grand Prix
de Hongrie, à Milan, à Modena mais surtout il conquiert l'Amérique en
s'imposant à New-York dans la George Vanderbilt Cup. Il part
ensuite à la conquête de nouveaux records et le 15 juin, il établit deux
records internationaux, le kilomètre qu'il parcourt à la vitesse de 321,426
km/h et le mile à 323,126 km/h de moyenne avec une pointe à 336,252 km/h.
La saison suivante, la donne change et cette fois, ce sont les allemandes et
leurs moteurs surpuissants de 520cv contre 370cv pour l'Alfa Romeo qui dominent
à nouveau toutes les courses. Sportivement parlant l'année 1937 est mauvaise et
donc Nuvolari se tourne de nouveau vers la Scuderia Ferrari, avec le soutien du
premier ministre italien Benito Mussolini. Mais la relation
avec Enzo Ferrari empirant encore, courant 1937 il s'essaye au pilotage d'une
des Flèches d'Argent d'Auto Union puis rejoint la firme allemande en 1938 et
lui reste fidèle jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale ....
Les allemandes continuent leur domination lors de la saison 1938. Pire, durant
les essais du Grand Prix de Pau, la voiture de Nuvolari s'enflamme. Tazio est
meurtri dans sa tête comme dans sa chaire. Il souffre de légères brulures au
visage, aux bras et aux jambes mais est surtout très choqué. Après réflexions,
il décide d'arrêter la compétition. Cependant, il revient rapidement sur sa
décision et se cherche un nouveau défi. Il part aux Etats-Unis où il essaie
quelques monoplaces, mais cette expérience ne le satisfait pas. Il décide alors
de rentrer en Europe et signe un contrat avec Auto Union, le géant allemand
cherche justement un pilote pour remplacer le jeune Bernard
Rosemeyer, décédé en début d'année. Après trois courses tests, il
remporte en quinze jours deux mémorables succès à Monza et à
Donington.
A la fin de la guerre, la vie reprend son cours mais Tazio est frappé par une
nouvelle tragédie personnelle. Son deuxième fils décède à l'âge de 18 ans. Pour
effacer cette atroce douleur, il décide de reprendre la compétition. Dès le
premier Grand Prix à Marseille, il signe le meilleur tour en course et montre
qu'il faut toujours compter avec lui. Malheureusement, quelques tours plus
tard, son moteur rend l'âme et il doit abandonner. S'il ne gagne plus aussi
souvent, il est cependant de plus en plus populaire. Nuvolari renoue avec la
victoire au Grand Prix automobile d'Albi 1946 sur une Maserati 4CL. Au Circuito
di Milano, alors qu'il peut espérer finir troisième, il abandonne, incapable de
piloter d'une seule main car en effet, devenu malade et asthmatique à force de
respirer les gaz d'échappement, il doit maintenir en place un masque
respiratoire ....
En 1947, il ne prend part qu'à six courses, remportant au passage le Circuit de
Parma. Mais c'est une autre course qui va renforcer le mythe de Nuvolari, les
Mille Miglia. Agé de 55 ans et au volant de sa petite Cisitalia 202
Spyder, il mène la course loin devant le peloton. A cet instant, une
tempête éclate et le cockpit de la voiture se retrouve inondé. Tazio est obligé
de s'arrêter pour évacuer l'eau et, lorsqu'il repart, il est deuxième. Il donne
tout, fait vibrer le cœur de millions d'Italiens, mais échoue dans les
échappements de Biondetti. En fin d'année, Nuvolari participe
au Circuito di Mantova, et en hommage aux deux fils défunts de Tazio Nuvolari,
l'épreuve est renommé "Coppa Giorgio e Alberto Nuvolari"
....
L'année suivante, il ne débute que cinq épreuves et abandonne lors de la
plupart. Malgré cela, il marque une dernière fois l'histoire aux Mille Miglia.
Sa Cisitalia, préparée exclusivement pour ce rendez-vous rend l'âme lors des
ultimes tests. Il semble impossible qu'elle soit réparée à temps. Le jour avant
la course, alors que le dernier espoir de le voir au départ s'éteint, son vieil
ami Enzo Ferrari lui offre une 166S. Tazio accepte le présent et, sans aucune
préparation, il se présente le lendemain sur la ligne de départ. Nuvolari
démarre comme un boulet de canon. A Pescara, il mène la
course. Son avance augmente au fil des kilomètres. Il compte douze minutes
d'avances à Rome, vingt à Livourne. Il est déchainé ! Son avance culmine à
trente minutes lors du passage à Florence. Sa conduite est irrésistible mais la
voiture est au bord de la rupture. Dans un premier temps, il perd le
garde-boue, puis le capot. Ensuite ce sont les boulons tenant le siège qui se
desserrent. Enfin, un ressort brisé à Reggio Emilia met un terme aux espoirs et
l'oblige à se retirer ....
Même s'il n'a jamais annoncé la fin de sa carrière, diminué par son état de
santé, il devient de plus en plus discret. Fin 1952, un infarctus le laisse
partiellement paralysé. Neuf mois plus tard, il décède d'une seconde attaque.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont une moitié de Mantouans,
prennent part à ses funérailles. Des personnalités du monde de l'automobile
viennent lui rendre hommage, dont Enzo Ferrari et
Ferdinand Porsche qui déclare que Tazio Nuvolari est
« le plus grand coureur d'hier, d'aujourd'hui et de
demain ». Conformément à ses dernières volontés il est inhumé avec son
« uniforme de course », un pantalon bleu, un jersey jaune avec les lettres
TN brodées et son casque. Son cercueil est porté sur plus d'un kilomètre par
Alberto Ascari, Luigi Villoresi et
Juan Manuel Fangio ....
Tazio Nuvolari en bref :
- 351 courses disputées
- 106 victoires
- 76 succès dans sa catégorie
- 100 fois tour le plus rapide
- 5 records international de vitesse (trois sur deux roues et deux en voiture)
- 7 titres de champion d'Italie (deux en moto et cinq en auto)
Sources : © - www.tazionuvolari.it © - www.Wikipédia.fr
Tazio Nuvolari - 1933 Le Mans ...
Tazio Nuvolari - 1935 GP d'Allemagne ...
Tazio Nuvolari - 1936 Vanderbilt Cup Race ...
lundi 22 août 2011
Les vacances des pilotes de F1
Par JPB le lundi 22 août 2011, 08:03 - Sujets divers et VIP
Les meilleures choses ont toujours une fin et malheureusement il en est de même
pour les vacances . Donc comme beaucoup d’entre vous j’imagine, pour moi c’est
la rentrée . Finalement ces trois semaines de congé sont passé beaucoup trop
vite à mon goût, mais bon j’en ai quand même bien profité et je me suis bien
reposé, c’est toujours ça de pris . Je suis donc d’attaque pour reprendre ma
modeste prose sur ce blog au travers de mes petits billets qui n’ont d’autre
ambition que de vous divertir en vous faisant partager ma passion pour le monde
de l’automobile ….
Pendant ces vacances, je me suis posé la question de savoir ce que pouvaient
bien faire les pilotes de Formule 1 qui eux aussi ont eu droit à une trêve .
Après quelques recherches, j’ai eu une partie de réponse concernant quelques
uns d’entre eux et il faut dire que nous n’avons pas les mêmes loisirs comme
vous allez pouvoir le constater . Leurs activités sont en fait bien différentes
des nôtres, enfin surtout des miennes, je vous laisse seuls juges ….
Chez Ferrari
Pour entamer la pause du championnat du monde de F1, Fernando
Alonso est revenu dans les Dolomites où il a participé à
« Wrooom Summer », le rendez-vous estival avec la presse
que la Scuderia Ferrari organise traditionnellement dans les Dolomites sur les
pentes enneigées de Madonna di Campiglio . Pas de ski cette fois, mais au
programme bol d’air pur, randonné, VTT et balade en Ferrari FF, des randonnées
qui ont mis à rude épreuve les journalistes désireux de s’accrocher aux pas du
pilote espagnol avant de pouvoir l’interroger ….
Fernando Alonso à "Wrooom Summer" ....
Chez Mercedes
Nico Rosberg et Michaël Schumacher sont allé
passer une journée sur le circuit mythique du Nürburgring avec l’équipe
Mercedes pour s’amuser avec des monstrueuses SLS AMG qu’ils ont piloté sur la
célèbre Nordschleife en compagnie de l’ancien pilote McLaren-Mercedes
David Coulthard . Une manière originale de se divertir tout en
restant immergé dans leur milieu professionnel ….
Nico Rosberg et Michaël Schumacher au Nürburgring ....
Chez Red Bull
Amateur de vitesse et de sensations fortes, Mark Webber qui
est un grand sportif a plusieurs fois été projeté dans les airs au cours de sa
carrière de pilote comme aux 24 Heures du Mans avec Mercedes, mais aussi en F1
à Valence en 2010 lorsque sa RB6 avait décollée sur la Lotus de
Kovalainen . Dans la Sarthe comme en Espagne, l'Australien
avait effectué un looping avec un véhicule à 4 roues . Pour ses vacances,
l'Australien a donc décidé de réitérer l'exploit du looping mais cette fois
avec un appareil plus adapté à la voltige . En effet il a tout simplement
réalisé pour le fun un incroyable backflip en hélicoptère, le genre de figure
qui d’ordinaire n’est pas très adaptée à ce type d’engin ....
Mark Webber fait de la voltige ....